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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 13:07

Luz finit de raconter son histoire à son père. Sur la page suivante, figure le titre “EPILOGUE”. A peine un recto/verso… Je suis déchirée entre l’envie de tourner et de dévorer la dernière page et l’envie de ne jamais la finir…

J’ai toujours ça avec les livres que j’aime. Je n’ai pas envie qu’ils s’arrêtent. J’ai envie de poursuivre ce bout de chemin que j’ai parcouru avec ces personnages auxquels je me suis attachée, de préférence jusqu’à leur fin … Mais non… il faut que je lise, je veux savoir… Et la fin me laisse en chantier, comme chaque fois que je ne veux pas que ça finesse et que le héros ne meurt pas… J’ai eu la même chose juste avant de commencer Luz ou le temps sauvage en fermant le dernier opus de la saga Malaussène… Ils me manquent, BORDEL!

J’ai pleuré et j’ai eu mal en le lisant, mais j’ai adore ce bouquin. J’ai adoré cette façon d’écrire qui déboussole parce que sur une même page les points de vue de différents personnages se croisent comme des coups de feu. J’ai adoré qu’il soit écrit de façon à garder le lecteur en permanence à bout de souffle, exactement comme on s’imagine les personnages, avec le coeur qui tremble. Ce rythme électrique comme les âmes torturées qui cherchent à se reconnecter avec leurs enfants nés en captivité via les grands-mères. J’ai adoré ce livre sans sensiblerie à la con et plein de sensualité sans chichis ni fausse pudeur, plein de vie.

Je lis peu et au fur et à mesure ce que je reçois, ce que me soumet mon homme. Quelques pages dans le métro du matin, quelques autres dans celui du soir et quelques pages encore avant de dormir, si mon état et l’agenda le permettent… C’est pour cela que je viens seulement de le finir… Tu m’avais offert ce livre il y a deux ans déjà, à ton retour d’Argentine…

Merci!
L'auteure a aussi écrit "Tango". J'ai hâte!

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 22:30

Il y a très très longtemps, alors que la discipline me semblait confidentielle, j'ai découvert, au gré de mes voyages dans la blogosphère, l'art de fabriquer des meubles en carton.
Il y a encore plus longtemps de cela, genre dans les années 69-74, je manipulais avec bonheur les planches de bois, les fascinants outils, les produits magiques qui permettaient au mari de ma grand-tante et à ses ouvriers de façonner, à la main, des meubles. Je ne sais même pas si je les trouvais beaux. Je me souviens seulement je reniflais avec curiosité toutes les térébenthines, teintures, huiles. Que j'adorais fourrer mes mains dans les copeaux et la sciure. Lorsqu'avec ma grand-mère nous rendions visite à sa soeur et son beau-frère, dans leur petite usine, en plein centre de Varsovie, mon "oncle" me donnait régulièrement des tâches à effectuer et me promettait un job, pour quand je serai grande... Il me confiait son rabot et me permettait de raboter les vrais meubles... il me laissait polir des meubles presque finis. Il ne craignait même pas que je fiche en l'air des heures de travail... Faut croire que ses produits finis étaient vachement solides et que ses consignes étaient suffisamment efficaces pour me laisser autant de liberté. Je crois aussi que je me conformais avec une obéissance religieuse à ses consignes, de peur qu'il ne me laisse plus jamais faire si je dégradais les pièces qu'il me confiait. Mon oncle, je suppose, m'a ainsi transmis l'amour du bois. Plus tard, j'ai voulu devenir menuisier, mais j'ai écouté ceux qui me trouvaient inconsciente et aujourd'hui encore il m'arrive de m'en vouloir d'avoir été si influençable. A 44 ans, je me dis que je m'en foutrais bien de faire un métier d'homme. Au moins j'en ferais un que j'aime...
Alors quand j'ai découvert les meubles en carton, j'ai cru devenir folle. Folle de joie! J'avais déjà rencontré des meubles antiques en papier mâché, mais c'était un peu de l'abstrait pour moi. Alors que ces pas à pas sur les sites de Véronique, de Marie Anne, de Marie, de Camille... ce dérivé de bois accessible dans tous les sens du mot... ça rendait les choses enfin possibles...
J'ai mis beaucoup de temps à oser... Parce que pendant des années j'avais rêvé... puis la résignation: jamais je ne fabriquerai de meubles... et puis cette nouvelle! SI! Je pourrais en faire! La vache! Quel choc! Mais j'avais tellement peur d'être nulle, que j'ai mis des années à oser me lancer. Sans beaucoup d'espoir, j'ai fabriqué un premier petit siège. Je l'ai bourré de bouteilles PET 50cl pour assurer la solidité de l'assise, parce que je n'avais pas bien capté le coup des cartons enchâssés... Puis, j'ai acheté un livre, un deuxième. je me suis lancée dans la fabrication d’un deuxième siège: le fauteuil tricot (toujours pas termine!) avec un bac pour les « en cours delaissés » et les « en cours en cours ». Et puis j'ai découvert que Jack organisait un stage à Bruxelles... c’était en juillet 2008. Et là, c'est la révélation! J'adore ça. Mais ça prend du temps. Puis aussi ce serait chouette de disposer d'un espace où l'on pourrait laisser la pièce reposer entre les étapes, les séchages. Scier dans la salle à manger, je dois bien vous avouer, que c'est pas marrant non plus. Pas un verre n'est épargné... Mais bordel! Quel bonheur quand sous vos mains un objet prend forme que vous pouvez vraiment l'utiliser. Un objet utile et fonctionnel fait de mes mains. Moi, ça m'éclate! Voilà quelques photos de mes "prouesses", avec un tous mes remerciements à toutes celles qui m'ont aidé à cheminer doucement vers beaucoup de plaisir, parfois sans le savoir. Je remercie aussi celles qui ont bien voulu partager avec moi leurs trucs que j'aurais sans doute mis des plombes à comprendre à coup d'expériences malheureuses. Et merci à Jack qui a été ma gentille guide en chair et en os. Si vous vouliez suivre un stage avec elle, vaut mieux l'appeler que lui écrire sur le site... je crois qu'il y a un "kwak" avec la messagerie liée à la page Web... Elle est charmante et ne garde pas non plus ses talents pour elle. Elle ne vous laisse pas ramer mais donne généreusement des conseils et de sa personne pour que votre pièce soit finie à la fin de la semaine. Et puis c’est quelqu’un de très très gentil. Le stage chez Jack, je l'ai fait avec ma maman. C'est pour cela que la petite commode que j'ai réalisée chez elle a une jumelle... Aujourd'hui, les deux meubles nous servent de tables de nuit dans notre maison ardennaise... Un jour, je te montrerai les photos de tout cela un peu plus fini et "en situation".
Je t'embrasse,
A

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:29

Salut,
Je ne sais pas toi, mais moi… dès le mois de septembre, je commence à penser aux fêtes de fin d’année.

Du coup, tous mes ratés me reviennent à la figure. Ben ouais, chaque année, je me dis que j’adorerais fabriquer des cadeaux de Noël pour tous ceux que j’aime, de mes mains. En janvier déjà, je me dis qu’il faut que je m’y mette pour éviter le stress… Un cadeau par mois, c’est pas la mer, mais ça fait avancer le schmilblick… Et bien, en octobre, le schmilblick, l’a pas bougé, et comme à compter de l’anniversaire de mon fils (son cadeau je ne l’ai pas fini non plus!) il ne reste plus que 13 semaines avant Noël… ben … je réessayerai l’année prochaine… ou bien alors quand je serai retraitée…

Tiens, à propos de cadeaux… Tu vis ça comment, toi, les cadeaux? Moi, il m’est déjà arrivé de recevoir des trucs que je n’aimais pas du tout, mais c’est toujours assez délicat quand quelqu’un a pensé à toi, à fait l’effort de choisir et d’acheter quelque chose. Même avec les proches c’est pas évident. A la rigueur, c’est pire! Tu ne veux pas vexer les gens que tu aimes. Et passer commande, ce n’est pas fort élégant… Mais bon… recevoir un truc qui ne te plaît pas, que tu n’utiliseras jamais, qui a peut-être coûté la peau des burnes, c'est quand même terrible aussi! Surtout quand tu as vraiment besoin ou envie de quelque chose de bien précis. Imaginons que tu rêves de nouvelles chaussettes. Toutes les tiennes sont usées, mais tu as toujours d’autres priorités et finalement tu ne prends jamais ni le temps ni la peine de t’en acheter de chouettes… Si quelqu’un te les offrait… ce serait quand même cool. Eh bien non. Et même si de temps en temps il t’arrive de dire qu’un petit gilet rouge te rendrait dingue, ou bien une nouvelles machine à coudre, même celle premier prix… ben tu reçois de la vaisselle que tu ne sais plus où caser… parce que l'écoute des désirs de l'autre c'est pas un truc si facile que ça!

Autre point de vue… tu aimes quelqu’un. La personne a des goûts de chiottes et rêve d’un truc immonde… tu fais quoi? Tu lui offres le truc immonde qui la transporte de joie ? Ou bien tu refuses catégoriquement d’acheter un truc dont tu ne voudrais pas toi-même? C’est quoi le vrai cadeau? C’est offrir un objet que TU trouves génial à quelqu’un qui n’en a rien à faire, ou offrir un truc qui rend l’autre dingue de bonheur ? Moi, j'ai mon opinion... mais bon... je ne suis pas une référence. Et même si on dit que c'est le geste qui compte, quand le geste est doublé d'un coup dans le mille, c'est quand même vachement plus gai, non?

J'ai fabriqué un pendentif il y a quelques jours. Une nouvelle réussite dans la catégorie "termine ce que tu as commencé". Mais maintenant qu'il est fini, je n'ose pas l'offrir. J'ai peur de la critique justement. Cela faisait quelques mois que je m'appliquais à réduire une bûche de chêne à une forme ronde et douce qui ressemblerait à une sorte de larme. Je suis assez satisfaite du résultat que j'ai obtenu (grâce au magnifique Dremel que m'ont offert mes beaux parents, pour mon anniversaire de l'année dernière, ca c'est du cadeau! MERCI!), mais de là à croire qu'il plaira au destinataire... hum... non... j'ose pas... C'est pas grave. Je me suis très bien amusée. J'ai vraiment besoin de fabriquer des choses! Et j'adore le bois!
Tiens, voila deux, trois photos.
Je t'embrasse,
A

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 12:14

Salut,

Ma collègue de bureau avait besoin d'un petit sac pour sa petite fille qui change de crèche. La crèche demande que chaque enfant ait un petit baluchon avec des vêtements de rechange et ses petits effets personnels. Lors de la visite de la crèche, ma collègue avait trouvé que les sacs des petits étaient moches et se ressemblaient tous. Elle avait envie que sa petite à elle ait un truc plus... marrant... Alors, comme elle sait que je chipote volontiers, elle m'a "passé commande". Pour moi, ce fut comme un défi... D'habitude, je ne suis pas une finisseuse. Mais là , j'avais pris le truc au sérieux. Alors je me suis lancée et j'ai terminé en un temps record. Pas plus de deux semaines... à raison de pas beaucoup de temps entre les soupers, les visites chez les amis et les réglages de ma vieille MAC qui demande beaucoup beaucoup de câlins... N'empêche que je suis assez satisfaite du résultat et fière de ce que j'espère être un progrès durable...
Et en toile de fond, une magnifique création d'un garçon très talentueux.
Je t'embrasse,
A

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 15:20

En fait, la vie à deux, c’est une longue histoire de concessions dans la cohabitation où de crise en crise on apprend à être indulgent….

 
Mais attention... à trop être indulgent avec les autres, on finit par faire fi de soi... pas bon ça...

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 11:56
Moins on vit, moins on rencontre de gens et plus on croit être normal, voire mieux que les autres. Et c'est souvent le cas quand on est jeune. Plus la vie avance, plus on échange avec des gens que l'on rencontre au gré de nos pérégrinations et plus on se rend compte qu'on est aussi piqué qu'eux, voire plus. C'est comme ça que naît l'indulgence...
Comment j'explique que certains deviennent de vieux cons, intolérants, aigris et de plus en plus chiants avec l'âge? Je vais y réfléchir ... ce sera la pensée d'un jour prochain...
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 11:34
Votre amoureux vous fait chier?
Dites-vous bien que cela doit être réciproque.
En prendre conscience c'est déjà faire preuve d'empathie...
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 11:29

Mon premier servait à presser le raisin,

Mon second est un élément du décor,

Mon troisième n’est pas très loin,

Et mon tout me met de bonne humeur.

Cet ancien négoce de vin

A mué en maison de bouche

Avec un talent qui fit mouche.

Le Strofilia exprime, comme il convient,

La cuisine hellène avec élégance.

Et la moussaka des familles n’y détient

Plus son statut d’unique référence.

On y découvre aussi que le Mont Athos recèle des secrets

Auxquels même les femmes peuvent avoir accès.

Nous y dégustons des mets de premier choix

Conseillés avec zèle, nous goûtons de merveilleux cépages,

Mais parce qu’au Strofilia la démocratie est loi,

L’addition reste raisonnablement sage.


S'il y avait ranking, le Strofilia serait dans mon top 20.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 11:26

Ecrit le 18-07-2006
Klein, une histoire de famille, à mon humble avis. 
La cuisine raffinée et l'accueil très gentil.
Un décor un peu kitsch, textiles lourds et bois.
Une addition bien douce, vu ce qu'on y reçoit.
J'ai eu un coup de coeur pour la maîtresse des lieux.
Son regard pétillant rend son âge merveilleux.
Elle est soignée, discrète et gaie comme un pinçon.
Elle calme les nerveux, gâte les gourmands.
Soultzmatt a sans nul doute des lettres de noblesse,
Grâce à la table de Klein et sa replète hôtesse.


J'espère que rien n'y a changé...

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 11:18

Ecrit le 06-07-2006
Un homonyme à Bruxelles, était de bon augure.
A Colmar, une découverte, de grande envergure !
Un décor blanc et lie de vin, d'un goût parfait.
Une cuisine émouvante, qui rend tout guilleret.
Il faut que j’y revienne, que je goûte tous les plats !
La carte des vins est divine, au verre de surcroît.
Je vous le dis : courez et réservez une table.
Les hôtes y sont doués et vraiment très aimables.
Si « On est ce qu’on mange » est un vrai adage,
De la Vigne à l’Assiette fera de vous des Mages.


Depuis... nous y sommes retournés. Le choix des vins était toujours intéressant (nous y avions découvert, la première fois, un de mes producteurs de vins préféré!
Ah, l'Alsace!), mais nous avons été moins émus par la cuisine... Il nous a semblé que le cuisinier était devenu moins enthousiaste...

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